Causes



Les études n'ont pas encore montré de cause certaine. Une mutation génétique impliquée dans la trichotillomanie aurait été identifiée mais cette piste reste à explorer. 


Souvent la trichotillomanie apparaît après un traumatisme (arrachage focalisé, elle prend alors la fonction de focaliser l'attention consciente pour éviter les pensées anxiogènes), mais elle peut également commencer sans raison (arrachage automatique).


Il existe de nombreuses interprétations psychodynamiques puisque les cheveux sont associés à la féminité et la trichotillomanie est beaucoup plus présente chez les femmes.


La trichotillomanie peut être épisodique ou continue, d'intensité variable. La trichotillomanie est un comportement impulsif donc les sujets ne peuvent s'empêcher de toucher et d'arracher leurs cheveux (ou poils). 


Ils peuvent connaître des périodes sans rien arracher puis avoir une soudaine reprise inexpliquée. Le stress (d'où l'expression populaire "avoir envie de s'arracher les cheveux" lorsque les individus se trouvent dans une situation particulièrement désagréable), l'angoisse ou l'ennui peuvent provoquer des crises : le trichotillomane ne peut s'empêcher d'arracher pendant un certain laps de temps (de quelques minutes à quelques heures) où il est dans un état second, est comme dans une bulle et ne fait que cela. 
Il est très difficile pour un trichotillomane de sortir d'une crise.


Les cheveux, les cils, les sourcils et les poils de barbe sont le plus souvent concernés mais tous les poils du corps peuvent l'être (bras, jambes, poitrine).


Certaines personnes, en particulier les enfants, peuvent aussi arracher les poils d’autres personnes ou d’animaux de compagnie. Souvent, les sujets atteints de trichotillomanie jouent et/ou ingèrent les poils arrachés (trichophagie). 


La trichotillomanie est parfois considérée comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC) mais ce comportement, même s'il est compulsif, procure du plaisir (ce qui augmente la difficulté à arrêter), donc n'est pas tout à fait un TOC (des arguments neurologiques semblent aller dans ce sens). 
En réalité, certains auteurs s'accordent pour considérer que la trichotillomanie présente tous les critères d'une addiction comportementale (persistance du comportement malgré les conséquences psychologiques et sociales, plaisir lié à l'arrachage, existence de craving, pensées anticipatoires, soulageantes et permissives autour de l'arrachage...).
Source Wikipedia

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